La politique spatiale européenne et son projet phare : Galileo
La politique spatiale européenne soutient des projets dans la recherche, l'environnement, la communication ou la défense, dont l'impact sur la vie quotidienne des citoyens européens comme sur l'économie est loin d'être négligeable.

La politique spatiale européenne et son projet phare : Galileo

Les Etats-Unis détiennent actuellement le monopole mondial sur la radionavigation par satellite grâce au système GPS. Les Russes disposent également de leur système GLONASS, qui n'est cependant pas pleinement opérationnel. Aussi, les chefs de gouvernement européens ont reconnu l'importance stratégique majeure que revêtait le développement d'un système de navigation par satellite propre à l'Europe. Un programme spécifique, Galileo, a ainsi été mis en place par l’Union européenne et l’Agence Spatiale Européenne (ESA).

Le système Galileo se décompose en 3 segments :
- Volet spatial : 30 satellites placés sur orbite circulaire d'altitude moyenne. Lancement des 4 premiers satellites opérationnels développés dans le cadre du programme GalileoSat : 2010-2011. Le lancement des 26 autres satellites est prévu pour 2012-2013.
- Volet terrestre : plusieurs centres de contrôles s'appuyant sur un réseau de stations de contrôle réparties à travers le monde. Pour créer des messages de diffusion, détecter les anomalies et améliorer en continue la performance du système
- Des utilisateurs dotés de récepteurs de positionnement et de datation.

Grâce à cette architecture, Galileo servirait dès 2014 de multiples applications et pourrait, à l’image du système américain GPS (Global Positionning System), être utilisé dans de nombreux secteurs d’activité : transports aérien et routier, navigation maritime, agriculture, secourisme.

Ce système précis et intègre, doit permettre de connaître la position en temps réel, d’une personne ou d’un objet en principe au mètre près. La qualité du système est un objectif clé du programme, puisqu’il s’agit de remédier aux lacunes du GPS telles que le manque de précision des signaux, la couverture aléatoire des régions de hautes altitudes et les ruptures de signaux.

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