Les métiers de la carte à puce
La fabrication des matériels de base des cartes à puce a largement été délocalisée en Asie. Les débouchés dans ce secteur relèvent donc surtout de postes de type ingénieur. Les employeurs sont le plus souvent les grands acteurs du marché, mais il est possible de trouver des postes dans de jeunes entreprises dynamiques.

Les métiers de la carte à puce

Ces métiers peuvent être répartis entre plusieurs domaines : conception, sécurisation, contrôle qualité, etc.
Les métiers de la conception peuvent être eux-mêmes divisés entre conception matérielle et conception logicielle.   

    Ingénieur d’étude en électronique : concevoir la partie matérielle de la puce, l’architecture de ses fonctions et circuits. Il crée des prototypes, les teste et les contrôle tout en pilotant le projet et en collaborant avec les clients et les autres spécialités de l’entreprise.
    Ingénieur électrotechnicien : un métier très proche du précédent. Il s’en différencie par sa dimension plus concrète et moins relationnelle.
    Ingénieur en nanotechnologie : l’architecture et la structure des puces électroniques sont désormais à l’échelle du nanomètre. Des spécialistes en nanotechnologies sont donc indispensables pour concevoir les puces électroniques, tant courantes que futures.
    Concepteur de lecteurs/encodeurs de carte à puce : conçoit et développe les appareils destinés à l’utilisation des cartes à puces (terminaux de paiement, encodeurs, interface de machine à machine, etc.)

    Développeur d’applications carte : concevoir et mettre en œuvre de nouveaux logiciels adaptés pour les cartes à puce. Cette spécialisation est accessible à partir d’une formation d’ingénieur en informatique embarquée, de développeur/analyste programmeur ou encore d’ingénieur en développement logiciel.

En aval de la conception, on trouve les métiers chargés du contrôle qualité et de la sécurité.
    Ingénieur intégrateur : sa mission consiste tant à assembler les matériaux informatiques composant le(s) logiciel(s) de la carte à puce, qu’à vérifier la conformité du produit aux spécifications techniques du cahier des charges. Il prépare et exécute les tests, effectue les analyses et valide les corrections.
    Ingénieur de validation : plus simplement appelé ingénieur testeur, il est le garant de la qualité du logiciel. Il détecte les anomalies liées à son fonctionnement technique. Il vérifie la puce avant qu'elle ne soit mise à la disposition des utilisateurs. Il doit déceler les éventuels dysfonctionnements tels que les erreurs de programmation, les séquences inversées, etc. Il travaille en collaboration avec les développeurs auxquels il renvoie les programmes à modifier.
    Cryptologue : Le cryptologue a pour tâche de concevoir des systèmes cryptés à l’aide d’algorithmes complexes. Les intitulés peuvent varier (ingénieur en cryptologie et sécurité informatique, ingénieur de développement et d’étude de logiciels sécurisés, etc.). La formation la plus prisés est le Master professionnel en Sécurité de l’Information et en Cryptographie.
    Ingénieur monétique et sécurité des systèmes d’information : spécialisé dans l’industrie de la carte (terminaux de paiement électroniques, guichet et distributeurs automatiques…), mais aussi en sécurité des transactions électroniques ; front office et back office bancaires ou monétiques ; banques…
    Ingénieur certificateur : parfois, il faut mettre la carte en conformité avec les exigences d’organismes gérant un standard d’utilisation particulier (par exemple les divers standards de cartes bancaires comme Visa ou Mastercard). Cette mise en conformité est le rôle de l’ingénieur certificateur.

En ce qui concerne la formation, la plupart des écoles d’ingénieurs intègrent des cours dédiés aux cartes à puce à leur cursus.

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