Pourquoi pas moi ?

Pourquoi pas moi ?

Accompagner des lycéens issus de milieux modestes, les encourager à entreprendre des études ambitieuses, augmenter leurs chances d’intégrer une Grande Ecole : ce sont les objectifs du programme « Pourquoi pas moi ? »

"Pourquoi pas moi ?", des lycéens découvrent l'ANDRA from Explorathèque on Vimeo. Ce tutorat sur trois ans permet de montrer aux jeunes concernés qu’eux aussi peuvent poursuivre des études supérieures, et leur permet d’obtenir les clés d’un univers qui leur est étranger. L’envie de réussir, la confiance en soi sont deux vertus cardinales que cultive « Pourquoi pas moi » – PQPM pour les intimes. En plus de compétences indispensables, comme savoir s’exprimer en public ou apprendre à travailler mieux et plus vite, le programme met en avant la curiosité, en proposant des sorties de découverte culturelle et surtout des contacts concrets avec le monde de l’entreprise. Conçu par l’ESSEC, Grande école de commerce, le programme « une Grande Ecole : pourquoi pas moi ? » a prouvé son efficacité et a rapidement pris de l’ampleur, en s’étendant en 2005 à d’autres Ecoles et Universités. Ce ne sont pas moins de trente établissements d’enseignement supérieur qui participent maintenant au projet. PQPM trouve par ailleurs un écho favorable dans le monde de l’entreprise, de plus en plus soucieux d’exercer les responsabilités sociales qui sont les siennes. A ce jour, 400 étudiants ont déjà accompagné 1250 jeunes de lycées situés dans des quartiers en difficulté. Une expérience qui demande à tous de s’investir énormément, mais qui s’avère extrêmement profitable. La majorité des jeunes suit ce programme relativement intense jusqu’à son terme, et une bonne partie d’entre eux s’engage ensuite dans des études qu’ils n’auraient même pas envisagées de prime abord. Les autres en ressortent pour la plupart grandis, porteurs d’un projet professionnel et armés pour le réaliser. Bien au-delà des groupes de lycéens directement concernés, c’est l’ensemble des établissements partenaires qui profite de la dynamique engendrée par PQPM. C’est grâce à ce genre d’initiatives que prend consistance, petit à petit, la notion d’égalité des chances.