LES ENJEUX PLANÉTAIRES DE LA COP 21
En décembre se tiendra à Paris la COP 21, 21e Conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). Objectif : limiter le réchauffement global en deçà de 2°C en réunissant pour la première fois États et acteurs non gouvernementaux.

LES ENJEUX PLANÉTAIRES DE LA COP 21

Conférence internationale, la COP 21 a un but très précis : la signature d’un accord unilatéral pour maintenir le réchauffement climatique de la planète sous les 2°C. Présidée par la France, la rencontre au sommet s’ouvre pour la première fois cette année au-delà des membres de l’Onu. Villes, régions, entreprises et associations sont conviées à proposer des solutions. Au Bourget, 40 000 participants tenteront de résoudre les différentes questions écologiques, politiques et économiques liées à cet enjeu.
La conférence aura quatre axes :
1. Un accord intergouvernemental
Cet accord juridique universel contraignant, premier du genre, obligera les signataires de la CNUCC à s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et un développement sobre en carbone. Il prendra effet en 2020.
2. Des contributions nationales
Les pays participants sont invités à déposer leurs engagements prévisionnels avant le début de la conférence, le 30 novembre.
3. Des engagements financiers
Pour mettre en œuvre l’accord, des engagements financiers chiffrés sont attendus de la part des États, relatifs à leur part de réduction d’émissions de GES, leur état de développement et leurs ressources.
4. Des garanties des acteurs non gouvernementaux
Enfin, et c’est une grande nouveauté, les acteurs non gouvernementaux seront partie prenante. Des entreprises très diverses, telles Engie, le Crédit agricole ou La Poste seront elles aussi conviées à offrir des garanties, financières, ou structurelles, pour aider à structurer ensemble un « agenda des solutions ».
L’accent sera aussi porté sur l’adaptation des pays émergents et néo-émergents, notamment les petits pays insulaires, regroupés en alliance, l’AOSIS (acronyme anglais : « Alliance of Small Island States »)