Data, serious game et robotique : les leviers de la e-santé
Vu de loin, le secteur de la santé repose sur quatre grands volets. La mesure d’informations permettant de réaliser un diagnostic ou de mieux orienter son mode de vie, la gestion de ces informations tout au long de la vie, la mise en relation entre les différents acteurs concernés (patients, professionnels), et enfin l’assistance aux personnes à la santé fragilisée. Si la e-santé est aussi dynamique aujourd’hui, c’est parce que le numérique impacte directement ces quatre volets.

Data, serious game et robotique : les leviers de la e-santé

Vu de loin, le secteur de la santé repose sur quatre grands volets. La mesure d’informations permettant de réaliser un diagnostic ou de mieux orienter son mode de vie, la gestion de ces informations tout au long de la vie, la mise en relation entre les différents acteurs concernés (patients, professionnels), et enfin l’assistance aux personnes à la santé fragilisée.
Si la e-santé est aussi dynamique aujourd’hui, c’est parce que le numérique impacte directement ces quatre volets.
La mesure d’informations de toute sorte (taux sanguins ou urinaires, qualité de l’air, alimentation, sommeil, activité, etc.) est ainsi favorisée par la prolifération de capteurs portés par les terminaux mobiles, et de plus en plus par des objets connectés tels que la balance intelligente de l’entreprise française Withings. Cette dernière a remporté au début de l’année le prestigieux Prix de l’Innovation du Consumer Electronic Show de Las Vegas, dans la catégorie santé.
Les informations recueillies sont ensuite transmises à des applications, plateformes web et systèmes d’information qui permettent de les stocker et de les modéliser de façon exploitable pour les patients comme pour les professionnels. La plateforme française Sanoia rassemble ainsi de façon sécurisée les données de plus de 150 000 patients. Le numérique permet également la mise en relation de patients entre eux ou avec leur médecin, comme sur le site PatientsWorld.
Au-delà des données, les environnements virtuels sont utilisés à des fins de formation, de simulation, ou même de thérapie. La startup Medusims s’est ainsi spécialisée dans la conception de jeux sérieux visant la mise en situation du personnel soignant, tandis que Genious Interactive a mis au point un autre dispositif ludique virtuel visant à rééduquer les patients ayant subi un accident cardio-vasculaire.

romeoRomeo, robot visant à assister les personnes en perte d’autonomie (crédit photo : projet Romeo)

Mais le numérique, ce n’est pas seulement du virtuel. Les progrès de la robotique rendent par exemple envisageable des systèmes d’assistance aux personnes âgées ou vulnérables par des robots. Plusieurs projets labellisés par le pôle de compétitivité Cap Digital avancent dans cette direction, parmi lesquels PRAMAD (Plateforme robotique d’assistance et de maintien à domicile) porté notamment par Orange Labs et l’INRIA Grenoble, et ROMEO 2, porté notamment par Aldebaran Robotics.
Autant de segments extrêmement prometteurs et en fort développement, dont ont pris acte à la fois Cap Digital, qui vient de lancer un Think Tank e-Santé, et le gouvernement, qui a annoncé le 26 avril dernier le lancement d’une filière Silver Economy.

 Arnaud Druelle, de la cellule de veille de Cap Digital 

En savoir plus:

Retrouvez une analyse complète du marché de la e-santé en commandant la Lettre de veille prospective de Cap Digital sur ce sujet.
A propos de la Lettre de veille prospective de Cap Digital. Réalisée en partenariat avec l’Atelier US de la BNP Paribas, la Lettre de veille prospective de Cap Digital analyse chaque mois une thématique du double point de vue de la Silicon Valley et de l’écosystème numérique français.

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